vendredi 15 septembre 2023

Journée Portes Ouvertes le 23 septembre

 


Merci de prévenir si vous voulez être présent pour partager le pique-nique en musique ! 
(Pour l'intendance).

dimanche 27 août 2023

Recherche d'un nouvel associé pour le F2

Le bail de la locataire du F2 se terminant, nous souhaitons ajouter une  force vive supplémentaire à travers un nouvel associé !

A la fois apport financier, même incomplet, et force de propositions, une personne de plus nous permettra de rebattre les  cartes. Jusque-là notre charte se basait sur un travail effectué en 2010 avec le noyau de l’époque ; maintenant, à la lumière de ce que nous avons vécu depuis, nous pouvons définir plus finement ce que nous désirons vivre à travers la formule « Habitat participatif ».

A l’issue d’un petit travail de recherche avec un coach, nous avons modifié la charte (voir page « Ambitions du projet »).

Maintenant Roger travaille à améliorer le F2 qui a été occupé de manière continue depuis nov. 2014. Celui-ci est assorti d’une terrasse, d’un jardinet, d’une cave, d’une place de parking couvert et d’une place découverte. Le statut de résident permet en outre l’utilisation de :

·                   l’atelier (50 m²),

·                   d’une parcelle de jardin,

·                    la jouissance des parties communes de ce jardin de 5000 m².

Tout ceci est à prendre en compte dans la valeur comptable de l’appartement !

Le F2 (50 m²), comprend une entrée avec une penderie et le poêle à bois ; une cuisine, côté nord, un séjour côté sud donnant sur le jardinet, une chambre à l’est donnant sur une terrasse, jouxtant une salle d’eau. Les toilettes sont des toilettes sèches, côté nord.

                                            Parking couvert :


                                            Sortie séjour côté jardinet :

                                            Salle d'eau en cours de réaménagement :
                    

                                            Chambre vue de la sdb :

                                           Porte-fenêtre chambre :

                                           Cuisine :

                                           Cuisine et entrée vues du séjour :
    
                                            Séjour vu de la cuisine :

                                            Séjour vu de l'entrée :

                                           Entrée :

                                           Terrasse côté est, vue du parking extérieur :

                                           Entrée, côté parking intérieur :

La valeur comptable de cet appartement s’élève à 112 529 €. Un apport minimal de 50 000 € est demandé à l’entrée, le solde étant apporté suivant un calendrier dressé ensemble.

Les charges comprennent :

-         Les charges de locataire : eau, électricité, taxe d’enlèvement des ordures ménagères ;

-         Les charges incombant à l’associé, cad, les charges de la SCI partagées au pourcentage de m² pour taxe foncière et au tiers pour les autres.


lundi 8 mai 2023

Samedi 13 mai, Portes Ouvertes à la Souris Verte !



 Venez nous retrouver samedi 13 mai (2023), à 14 h 30, et nous vous montrons ce qu'il est possible de réaliser à moindres coûts pour faire face aux dépenses d'énergies :

- eau

- bois

- fraîcheur/chaleur

- énergie physique

- entretien d'un jardin et notamment : son irrigation

Un concept qui associe étroitement la conception de la maison, les usages de ses habitants, à celle du jardin. 

Par exemple, le montant des charges annuelles pour un couple avec un enfant, s'élève en 2022 à 1300 € (eau-électricité-bois et taxe ordures ménagères).

Et à 960 € pour le couple de retraités.


Cela dit, la Souris Verte, ce n'est pas qu'un bon plan économique...C'est aussi un carrefour, avec l'apéro des vendredis soirs et les échanges de temps, de matériels et de services.

Cette année est une année-charnière, car nous redéfinisssons le projet commun, avec l'espoir d'accueillir de futurs associés, pour un F2 qui va se libérer à la fin de l'année.





lundi 6 février 2023

 


2° semestre 2020

 

 

Un semestre sans compte-rendu, ne se serait-il rien passé d’intéressant ?

 

Il y a sans doute un peu de ça : le cycle des saisons étant le même, les péripéties du jardinage intéressent-elles nos sympathisants ?

 

On va dire que oui ! D’abord, il n’y a pas une année pareille à l’autre, et ce  n’est pas 2020 qui me contredira…voyons cela de près :

 

LA MAISON :

Plus de travaux importants cette année. Néanmoins on a bien fait de poser des fenêtres dans la partie atelier, pour le confort de l’appartement au-dessus ! Et Jean a fini les rambardes de sa coursive.

                     


 

PHYTO-EPURATION

 Les plantes se sont bien développées, un peu moins sur le dernier basin, où l’eau ne remplit pas la totalité du bassin, bref les racines doivent plonger davantage. (Ce n’est pas le même système bactérien que dans les premiers bacs). La phyto nous a bien accompagnés jusqu’à ce que le canal –et le citerne- aient repris le relais, après quoi, avec les premières grosses chaleurs, l’apport de la phyto à la citerne a été insignifiant, concurrencée par l’évaporation. Cet hiver nous nous rendons compte que nous avons fait le choix de mettre les bacs à l’ombre, et qu’en cette saison, les mimosas les ombragent toujours de leurs feuillages… et donc l’activité bactérienne de la phyto doit être assez basse.



 

CULTURES

 Finalement, la mise à disposition tardive de l’eau distribuée par le canal, n’a pas eu de répercussions sur l’activité potagère, et nous avons pu investir le jardin comme les années précédentes.

La météo humide a eu de nombreux effets négatifs sur les cultures : tous les fruitiers ont eu des problèmes, soit de fruits gagnés par la pourriture, soit de manque de production (fraisiers) ou de goût. Les légumes d’été (tomates- poivrons-aubergines-courgettes) ont rencontré une alternance de cycles chaleur/fraîcheur,  qui les a perturbés. Les cucurbitacées ont moins souffert , cependant les chayotes n’ont pas voulu fleurir avant octobre, donc tintin pour la récolte. Les 2 jeunes cognassiers ont produit des centaines de coings, tous gagnés par la moniliose. Du coup je les ai coupés à ras… ça fera du soleil sur le grillage mitoyen plein sud, et les chayotes que j’y mettrai en 2021 auront de l’eau au pied sans peine, avec les infiltrations des 2 citernes voisines. Eh oui, ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai coupé ces jeunes arbres !

Ont souffert également les choux, je n’en ferai plus avant septembre, les punaises jaunes se régalant des feuilles. Donc peu de choux, peu de navets…On pourrait croire qu’avec une année aussi humide, les légumes racines ont été favorisés : à part les betteraves rouges, culture facile, généreuse, durable, reine des débutants, j’ai tout raté mes semis de carottes (une douzaine de semis), sauf ½ rang que j’ai découvert ayant germé dans les haricots semés par-dessus…Panais idem.

  Il y a quand même eu de bonnes surprises. Petits pois en pagaille ; oignons assez jolis ; artichauts abondants, céleris idem, et les blettes ayant germé d’anciens pieds plantés en 2018, là où elles voulaient, sont énormes. Et un pied de feijoa nous a donné sa première récolte, en décembre ! Les melons, les pastèques, après un arrêt en août, ont pu nous régaler jusqu’à la fin de l’automne.

 

ENGRAIS VERTS :

Partout où des terrasses se dégageaient, ont été plantés des engrais verts. En été, le sorgho a préparé le terrain aux fèves plantées en novembre, et le seigle planté après les patates attendra les légumes de l’été 2021. Le mélange maraîcher de chez Germinance est pratique pour des courtes périodes ; entre la récolte des patates des terrasses du bas, et la plantation des aulx et des oignons, il a pu occuper un peu le terrain et le mettre à l’ombre en été, sans exiger un arrosage constant… Et du côté des besoins en paillage, l’herbe coupée au jardin, ainsi que certaines récups à la déchèterie, ont permis la couveruire des allées et en automne, de la moitié des planches. Et une voisine nous a  apporté plusieurs big-bags de feuilles sèches. Maintenant quand j’ai un moment je râtisse les feuiles de chêne en prévision de l’an prochain.

WWOOFING :

 En été, ça ne me branche pas trop d’avoir des coups de main bénévoles, parce qu’il faut leur demander de sortir très tôt et assez tard le soir ; le reste de la journée, pas grand-chose à faire à la maison…En plus, il y a peu de demandes en été, et souvent des personnes qui ont envie de se mettre au vert, sans intérêt véritable pour le jardinage. Donc on a attendu l’automne pour recevoir Fanny, Louis et Maddy, qui ont bien contribué au paillage, désherbage, et cueillette de cynrhodons. La cuisine, avec Maddy et Fanny, est devenue un sacré lieu d’expérimentation.

 



 

Et on a eu le grand plaisir de retrouver Nadia en décembre !

   


 

LES JARDINIER-E-S :

On peut dire les  jardinières, les hommes n’apparaissant que temporairement au jardin. Du côté de Sigrun, activité intense d’apports de matériaux pour de futures planches. Un peu déçue que ses dernières planches se révèlent gourmandes en eau... mais il faut dire que le voisinage de frênes présente une redoutable concurrence. Sigrun partage un petit bout de jardin avec Pierrette ; aurons-nous une  nouvelle jardinière en 2021 ?

Claire a obtenu une belle récolte de patates, haricots aussi.  Carine  souhaite élargir la planche commencée l’an dernier ; cela va me donner l’occasion de dégager le tas de branches sèches attenant – j’essaie de faire du charbon de bois avec les bois de taille juste coupés, et aussi du sec pour faire brûler le frais. Catherine hésite à poursuivre le jardinage, et veut consacrer ses planches aux aromatiques.

Notre amie et ex-wwoofeuse Charlotte s’installe pour de vrai en agriculture, et nous lui donnons parfois des coups de main. C’est réciproque aussi : grâce à elle j’ai pu transformer mes confitures en un seul jour (intense), aux Jardins de la Haute-Vallée dans l’Aude. Sigrun va lui construire un poulailler mobile, sur une bâti de remorque, ce qui la dispense de demander un permis de construire ou une autorisation de travaux. Jean-Michel, un copain de Los Masos, lui a laissé une belle bande de terre pour des plantations de framboisiers/fraisiers.

En face de chez Sigrun et de chez Charlotte  à Baillanet s’installent Claire et Aloïs, un jeune couple passé nous découvrir en février dernier, et qui ont acheté une maison dans le centre du village, mais il y a pas mal de travaux. Comme Aloïs travaille chez un fabricant de vélos, il a eu vite fait de connaître Jean-Michel (asso Vélomobile), que nous retrouvons à la besogne chez eux.

C’est sympa pour les  vieux que nous sommes devenus, de retrouver un peu cette jeunesse et l’aider a minima ! Cela compense un peu la déception que Sigrun et moi avons éprouvée suite à la réalisation de cette nouvelle toilette sèche au jardin, vu qu’on a mis 6 mois pour réaliser un truc basique mais qu’en fait le truc a été monté à l’envers… Je ne suis pas certaine que toutes les leçons aient été tirées de cette semi-réussite (soyons positifs !) de notre première initiative collective… mais en tout cas, ce qu’on sait déjà, c’est la nécessité de travailler au minimum en binôme.

Et nous avons de nouveaux voisins : la maison plein sud à côté de la nôtre, que nous avions visitée lors de notre première visite des lieux, a été achetée par un couple de retraités anglais, très désireux d’améliorer leur français, et nouer des relations de voisinage. Le paysage s’en trouve un peu modifié, car une terrasse a été créée là où il y avait une belle pente, à grands renforts de blocs ; attention sympathique, ils ont ménagé un chemin pour l’accès direct de chez nous à chez eux.

 

PERSPECTIVES 2021

 

Tout d’abord, multiplier les occasions de réjouissance collectives. En profiter pour inclure les personnes extérieures citées ci-dessus, et de nouvelles.

Combiner ces réjouissances avec de petits chantiers d’aménagement ou d’entretien.

Un poulailler commun ?

Pourquoi pas un stage de greffe au printemps ? même si au niveau de l’affichage nos lieux habituels ne sont pas disponibles (Atelier de l’Entonnoir, L’Alchimie, et la Plantula pas encore finie de se ré-installer).

Il semblerait que je sois bien solitaire pour imposer la mise en place des stationnements pourtant obligatoires. Mais je ne désespère pas ! Le dégagement du passage Nord/Sud est aussi au programme, ainsi que l’amélioration de la chambre d’amis (ciment de réagréage et pose d’une porte). Et on nous a fait profiter d’un bon tas de sable/ gravier, qui va permettre d’améliorer l’accès à la route. Ou le début du stationnement…

J’aimerais aussi exercer quelques méthodes d’intelligence collective découvertes en 2020, afin de renforcer nos synergies sur le lieu et autour.

 

ET….TOUT D’ABORD :

 

Nous vous souhaitons UNE BONNE ANNEE !

 

Sachant de toute façon, qu’on est artisan de son bonheur à … plus de 50 %, nous vous souhaitons plein de bonnes énergies pour cet ouvrage  !!!



 

 

 

 

 

 

Printemps 2020 : Mars-Avril 2020

 

Après la fermeture du canal, maintenant voilà une nouvelle calamité ( le confinement) . S’il y en a une tous les 2 mois, j’en aurais des choses à mettre dans la lettre !

 

Du reste ce printemps n’a pas été une malédiction pour le jardin. Ni trop chaud ni froid, sans vent, c’est LE printemps idéal ! Les pois n’ont pas versé cette année, et grâce au confinement, toutes les jardinières qui n’avaient rien de mieux à faire se sont consacrées à leurs jardins, donc, venez voir, il est au top !

Et malgré la menace de ne pas avoir l’eau du canal cet été, les plantations et semis vont bon train. Il y a beaucoup de patates plantées cette année ! En prévision de jours plus durs ?

L’achat d’un chariot de jardin a bien aidé utile pour déménager terreau, mulch et compost dans les allées étroites.

 

Le retour de passage de Charlotte, avec le BEPA agricole dans la poche et le sécateur à la main, m’a imposé une taille un peu plus sévère que celle de l’an dernier, et maintenant les pommiers sont bien jolis, avec leur tronc tout blanc et leurs dernières fleurs.  

 


3 sourciers sont venus tester le terrain : oui, il y a de l’eau, à des profondeurs et des débits variables, et pas forcément à l’emplacement des garages, donc on peut commencer à envisager le dégagement de cette plate( ?)-forme. Pour l’instant on va voir ce que donne la phyto, il n’y a pas d’urgence à prévoir un puits ou un forage. En attendant, on récupère aussi l’eau de pluie dans des poubelles.

Roger a aménagé des espaces pour recevoir les bacs de phytoépuration donnés par Brice et Elodie ; ils seront bientôt en service. Et les dernières pluies ont permis de remplir les citernes à fond. Avec une consommation de 180 litres d’eau par jour, cela devrait être plus que suffisant pour alimenter les citernes.




Notre vie sociale se trouve enrichie de cette période de réclusion. Claire, qui vadrouille beaucoup à l’ordinaire, met en chantier quelques-un de ses nombreux projets d’aménagement ; depuis peu, une banquette en bois de palette permet de contempler la splendeur printanière.

 Carine, dans l’impossibilité d’exercer, se découvre une passion dévorante pour le tricot, tandis qu’Ema, ravie de ne plus aller à l’école, découvre le jardin, un pommier facile à grimper dedans, le dôme où l’on se sent comme dans un cocon tranquille… Certaines fins de semaine, on se retrouve pour partager le temps d’un repas, avec les distances requises bien sûr ; certains se retrouvent dans l‘atelier ou dehors pour chanter ; enfin, il a fallu ça pour démarrer un semblant de vie de village ! Seuls Jean et Marie continuent une activité professionnelle.


Depuis un mois, nous avons un hôte de plus, Michaël, fils à Roger, lourdé sans façon par son employeur hôtelier à la montagne. Il a fallu mettre sur pied un contrat de résident de passage, car nos choix de vie sont bien différents ! Mais quand il met la main à la pelle il ne fait pas semblant, donc nous souhaitons à tous de trouver leur compte ici.

 

L’Assemblée Générale a donc été annulée, on a quand même tenu une réunion entre les usagers pour avaliser quelques dépenses prévues cette année et ce printemps. Vu que ce sont surtout les usagers du jardin qui vont bénéficier de la phyto, c’est la Souris Verte qui prendra en charge les coûts basiques (pouzzolane, tuyaux, plantes).

L’AG est donc reportée au Jeudi de l’Ascension, soit le 21 mai 2020. Si possible en bas du jardin, entrée par le chemin des Tartarouses, si vous ne voulez pas vous taper la remontée par le jardin après l’AG.

Rendez-vous autour de 12 h 30 pour le repas tiré du sac, puis à 14 h 30 pour l’AG elle-même.

Au programme :

ORDRE DU JOUR ORDINAIRE

 

Présentation du bilan des activités 2019 et vote pour approbation ;

Présentation du bilan financier 2019 et vote pour approbation ;

Présentation des projets 2020, et vote pour approbation.

Cercles de paroles et sujets divers.

 2020 ou l’année de la résilience

 

2 mois ont passé depuis que je vous ai adressé mes non-voeux de bonne année, avec le dernier compte-rendu !

 

On pourrait croire que l’activité est en dormance, mais à cette heure, on voit bien que tout se réveille ! Le sommeil n’aura pas duré plus que le temps nécessaire à faire la compta.

Au jardin, les oignons et les pois témoignent de l’ardeur de leur jeunesse, tandis que les choux et blettes sont dans l’épanouissement de la maturité. Narcisses, jonquilles et violettes sont au rendez-vous, mais il faut les trouver !

Entre eux, de belles plate-bandes couvertes de feuilles mortes et déchets verts attendent les futurs semis et plantations, ou engrais verts.

 

Et je crois bien qu’elles attendront 2021, en partie, pour se couvrir de légumes.

 

En effet, on a eu un petit épisode neigeux/pluvieux, en janvier, qui a considérablement abîmé le canal qui remplit la citerne de 12000 l (12 m3) ; et comme nous sommes en bout de canal, il est clair que nous n’aurons pas l’eau avant… l’été. Le mimosa a un peu souffert et nécessité quelques soins :

 

Par chance nous avons aussi un petit canal, au point le plus bas du terrain, qui peut apporter de quoi irriguer la partie basse, moyennnat l’achat d’une pompe.

Et, de plus, nous avions décidé de mettre en œuvre le dispositif de phyto-épuration des eaux grises du bâtiment (les habitants utilisant des toilettes sèches, à part le cabinet de Carine, mais là on peut séparer ce qui ira dans la phyto et ce qui partira dans le réseau d’assainissement). Des contacts sont donc pris pour installer les bacs qu’Elodie et Brice nous ont donnés il y a quelques années.

Enfin, le programme de construction requérant la mise en place du stationnement, nous planifions donc les opérations : terrassement, construction des murets de contrefort, remblai. Cependant le muret passe au-dessus d’un endroit qui s’est révélé boueux, lors de la création de l’assainissement, endroit a été confirmé par la voisine comme étant l’emplacement d’un puits qui s’est comblé. Aussi comme il serait un peu ballot de construire le stationnement avant de savoir si on a un puits, on va différer un peu cette construction et partir sur la recherche du puits perdu !!!

 

Donc, en bref, si la tuile est bien là, il nous reste quelques mois pour s’adapter.

 

Déjà, nous pouvons commencer à entasser du paillage, il en faudra davantage que d’habitude.

Nous éviterons sans doute de planter les légumes qui demandent de l’eau, et peut-être faudrait-il déjà que la majeure partie des légumes soient en place et bien enracinés quand les grosses chaleurs arriveront ; pourquoi ne pas démarrer dès maintenant les carottes ? Et repérer ceux qui ont bien tenu à la chaleur en 2019, comme le chou kale.

On peut aussi serrer les cultures au maximum, les plus hauts protégeant les plus bas ou les plus jeunes.

Comme engrais verts, certains sont très résistants à la sécheresse (le sorgho, par ex.).Et vu leur taille ça fera de l’ombrage aux voisins.

 

Les arbres avaient déjà l’habitude de ne pas être irrigués, à part les oublis de fermeture de robinet ! Pour ceux plantés cet hiver, il leur faudra quand même un peu à boire. Tous ont reçu un chaulage sur le tronc, qui protège un peu l’écorce de la chaleur.

 

Bref, ce contretemps va stimuler nos neurones, nous impliquer davantage  dans un jardinage économe, et prouver la résilience du lieu !

 

Donc le projet 2020 est d’assurer avant tout les possibilités d’arrosage, mais pas seulement. 

L’AG de la Souris Verte aura lieu :

A 15 h le samedi 4 avril, à 16 H ;

Chez nous ou au jardin ;

Au menu l’ordinaire : bilan d’activité 2019 et projets ; bilan financier et prévisionnel ; et pot d’apéro (ou de goûter).

 

 

 

jeudi 11 juillet 2019

NOM : VERTE Prénom : Fourmi ou Souris ?


Episode n° 50 de la saga de …LA SOURIS VERTE
Mars-avril 2019.



On aurait pu s’appeler LA FOURMI VERTE …. On aurait peut-être moins de souris et, ça reflèterait bien l’activité continuelle du lieu !

A CASA,
Finalement, Jean et Carine décident d’affecter les 2 pièces du bout du F5 pour en faire le cabinet de Carine (Carine est kinésiologue). Cela nécessite d’aménager tout de suite une entrée distincte, prévue dans le PC comme l’accès à leur terrasse privée, qui fait suite à la coursive sud.
Les bardages se poursuivent aussi en façade sud (on garde le nord pour la saison chaude !) :

Ah c'est bien d'avoir des jeunes !

A l’intérieur les plaques de placoplâtre commencent à donner l’idée des pièces, le carrelage est posé :


Gros travaux électriques aussi : voici ce qui est contenu dans un tableau électrique :


Vue des compteurs divisionnaires de chaque appartement, ainsi que d’un compteur supplémentaire en doublure du compteur principal :
Compteurs divisionnaires : 1 seul abonnement


Et vue sur la protection que nous appellerons « anti-vandalisme » du compteur principal, en bord de rue :



AU JARDIN,
L’ouverture du canal ne s’est pas faite avant avril, il a fallu pallier avec l’eau de vaisselle :


Une voisine qui a deux chevaux a laissé les jardinières emporter le crottin de l’hiver, ainsi que 2 balles de foin qui avaient commencé à se gâter. Plus besoin d’aller à la déchèterie tous les dimanches matins…

Malheureusement les petits pois n’ont pas aimé la sécheresse des 3 derniers mois. Ils sont chétifs, et  fleurissent, à 10 cm de hauteur.


Les carottes aussi ont du mal à sortir, j’expérimente une nouvelle technique :

1.     Ingrédients : 1 rouleau de papier toilette, un sac poubelle, une règle, un double décimètre, une pince à épiler, une coupelle et vos graines, un petit bol d’argile assez liquide, 1 pinceau ;
2.     Déroulez sur la table une longueur de sac poubelle, et posez dessus une longueur de papier toilette ;
3.     Sur ce papier, tracez à la règle une ou plusieurs lignes, suivant l’espacement que vous souhaitez entre vos légumes, et marquez l’emplacement des graines ;
4.     Mettez les graines dans la coupelle, et posez-les sur les marques à l’aide d’une pince à épiler ;
5.     Noyez chaque graine dans une goutte d’eau argileuse, au pinceau ;
6.     Prenez une bande de papier de même longueur et posez sur la bande déjà garnie de graines, appuyez à l’endroit des graines, mettez à sécher, puis pliez vos bandes ;
7.     Au jardin, sur une bande de terre affinée, disposez une couche de sable, déroulez vos bandes dessus, recouvrez d’un peu de sable, et arrosez régulièrement…
Je ne sais pas encore si c’est la bonne formule pour les carottes ! En tout cas les navets ont apprécié.
Commentaire après quelques mois : pratique mais il y a des trous, la rangée n'est pas bien régulière. Il aurait fallu aussi couvrir avec une cagette ou un textile.

Pas mal de semis en godets cette année, à mettre directement dans le paillis. J’ai fini les plantations avec 3 agrumes. Les saules plantés cet hiver ont bien débourré.

La déchèterie m’a offert une porte de douche, arrondie, exactement aux dimensions de mes 2 jardinières, que j’ai mis plein sud en avril, avec 4 pieds de tomates noire de Crimée issue de graines 2012 de la ferme de Serrabonne :


Nous avons eu la visite rapide de Marylin et Fanny, wwoofeuses, qui ont pu en trois jours apprendre à faire la confiture de cynorhodons, la cueillette de l’aubépine, une planche de jardin en terrasse… Leur énergie est venue à bout du rangement de la grande pièce d’atelier, et caves voisines.


VIE DE L’ASSOCIATION

L’AG réunie le 27 avril a permis à tous et toutes de prendre conscience que l’entretien du jardin, les outils, le canal d’arrosage, avaient un coût et qu’il fallait réfléchir aux moyens de les financer !
Et comme 2 personnes « importantes » (sur le lieu),’étaient pas là, nous remettons le couvert au 22 mai pour une AGE qui se limitera à un certain nombre de propositions énoncées.