jeudi 6 février 2014

Nous vous souhaitons des chemins ouverts et accueillants !


 

Episode n°5 de la saga de …LA SOURIS VERTE

Janvier 2014.
 

Eh bien voilà entamée la 6° année de cette aventure ! Le plaisir de retrouver ces rendez-vous mensuels, à travers les compte-rendus, ne s’émousse pas, ne serait-ce que pour constater que les choses avancent.

 
Du côté des travaux.

Une semaine de travail en janvier pour terminer ces murs, pendant que ça sèche les gars continuent de mettre en place les solives qui soutiendront les planchers et murs du F2. Des acrobates qui regardent bien où poser les pieds pour ne pas passer dans les caves ! Quand les murs sont secs, les plaques d’OSB qui servaient à bancher sont déclouées pour poser provisoirement sur les solives, ce qui rend moins périlleux le travail de mise à niveau et de calage des solives.


 Et les murs décoffrés reçoivent double couche de goudron, mais il faudra sans doute poser un plastique ou un papier bitumé pour assurer une étanchéité parfaite ; nous avons observé en effet quelques infiltrations d’humidité lors des rares pluies du mois.


Particuliers qui souhaitez construire en paille, professionnels en formation : venez participer à quelques journées de chantier pour vous former. Roger est agréé formateur Pro Paille par la Fédération des Compaillons.

 
Du côté des jardins                   

Le temps relativement doux et beau  maintient l’activité sur les jardins. Le mimosa commence sa floraison, et par endroits l’herbe reverdit.

Les pluies ont assoupli la terre et du coup c’est plus facile pour faire les marches de l’entrée.
Qui peut nous dire qui est cet arbuste ?
 

Une visite au jardin de Philip Forrer, dans l’Aude, a fini de nous convaincre des avantages de la culture en buttes.
  Les patates de janvier


Des pieds d'artichaut depuis 25 ans en place 
 
La butte des choux, avec la serre hexagonale faite de doubles fenêtres de récup, au fond.

 


Du coup nous avons défriché quelques m² pour une future butte, et nous attendons le passage de la pelle mécanique en balisant les futures buttes à creuser. (Oui, parce qu’il faut creuser, remplir de bois pourri, d’humus, de terre, de compost, et couvrir de mulch, avant d’avoir une butte). Un voyage à la déchèterie avec un petit camion-benne de location a permis d’apporter du compost assez près, passant par le terrain du voisin.

2 arbres ont reçu une couverture de compost, d’herbes sèches et de feuilles mortes. J’aimerais bien récupérer une grosse balle de foin abîmée, pour mulcher. Un autre voyage avec la remorque a permis de ramener du crottin de chèvre, et les abords du canal sont riches de bois pourri, que nous avons commencé à ramener sur le terrain.
 
 

Une journée d’initiation à la greffe aura lieu le dimanche 2 Mars, pour le coût de 25 €.

Sachez que le jardin est ouvert à toute visite, voire proposition de partenariat, et que nous y sommes souvent le jeudi après-midi, et d’autres jours aussi.
 

Du côté financier.

Si vous avez un livret A, vous aurez constaté que votre taux d’intérêt est passé de 2.25 à 1.75 puis à 1.25 %.... dépêchez-vous de placer vos sous dans la SCI avant qu’on ne décide de faire pareil ! Le taux étant fixé à 1.75 %.

Car il manque encore 150.000 € pour amener la construction à son terme.

Nous avons rencontré 2 personnes pour un projet de colocation du F5.

 

Du côté associatif et des partenariats

Nous avons revisité l’habitat groupé de Toziels, près de Rouvenac dans l’Aude, le jour de la visite chez Forrer. Cette visite était organisée par Claude Fressonnet, du réseau Ecorces, pour des personnes intéressées par le concept. Les habitants ont voulu faire simple au départ, sans trop d’objectifs collectifs à atteindre, en ayant recours au même bureau d’étude, ce qui a permis d’harmoniser les constructions toutes différentes, et de réfléchir sur quelle base juridique démarrer. Ce projet s’est surtout construit sur une base économique  et simple, donc facilement reproductible. Le plus compliqué dans ce type de projet, c’est la réalisation d’objectifs collectifs !

Nous avons souscrits 2 parts à la SCIC Conflent Energie.

Et merci à P. A., pour  nous avoir préparé cette belle carte de vœux !                 

           

 

 

Que de questions !


de la saga de …LA SOURIS VERTE

Novembre 2013.

 

QUESTIONS OUVERTES

 

Côté cour (SCI)

Les travaux.

Il a fallu piocher pas mal de terre pour mettre à niveau le sol sous la futur dalle de l’atelier commun. Pas drôle quand il pleut ! et là-dessus, une dizaine de jours de tramontane et de gel ont failli épuiser le duo Hubert & Hubert. La grue, marchant tant bien que mal, a tout de même aidé à placer les treillis soudés pour la dalle de l’atelier.

Le tandem Labesse-Cazenabe au pinceau, accompagnées de Stéphane, leur photographe attitré, (photo-liminet.over-blog.fr) ont enduit les murs externes de « noir pâteux », qui les protègera des infiltrations d’humidité.

Ces travaux de maçonnerie durent, mais  nous préparons le retour d’une pompe à béton qui va couler la dalle de la salle commune, les coffrages des murs nord et sud, ainsi que la dalle qui assure le passage traversant du bâtiment. Après le béton c’est fini, à  part le pilier d’angle des terrasses.

 

Les financements.

Nous avons reçu ce mois-ci un prêt de 10000€ et une promesse de prêt de 1000 €. Cela nous permet de tenir jusqu’en mars-avril. Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! Arriverons-nous à nous passer des banques ?

L’asso La Souris Verte a reçu un don de 200 € et 2 adhésions.

Nous recevons chaque mois 2 ou 3 demandes pour la location du F2, assorties de propositions de financement ; pour l’instant personne n’ose postuler pour le F5 ; une solution serait de proposer le F5 en colocation. Nous sommes donc preneurs de conseils : Comment organiser une colocation facile à vivre ? quels cadres donner ?

Comme l’appartement n’est pas encore réalisé, on peut encore l’adapter (un peu). On ne peut pas carrément le couper en 2, car on a le droit de ne construire que 3 appartements.

 

Coopérative d’habitat 

L’association Toits de Choix, sur Montpellier, nous a entr’ouvert le projet de loi sur les coop d’habitants. Il apparaîtrait que ce statut se rajoute à ceux existants ; plutôt ennuyeux pour nous ; on a déjà 2 structures pour 3 appartements et un jardin partagé. Un 3° statut, c’est encore des dépenses. Tout ça pour assurer une représentativité égale des membres résidents, et pour préserver l’intérêt collectif des intérêts individuels et de la spéculation…Alors que notre double structure y arrive très bien sans cela, pour peu que l’association se dote des moyens nécessaires pour acquérir une partie du capital social de la SCI.

 

Côté jardins (Souris Verte)

Catherine est en train d’installer des composteurs, les jeudis au terrain on voit quelques nouvelles têtes.

Marie profite que le sol soit détrempé pour ameublir l’accès du terrain par le bas et y tailler des marches.

Nous avons commandé quelques arbres à la pépinière Burri, et effectué un zonage du terrain afin de localiser les endroits plutôt secs, humides, ventés, à l’abri, faciles à arroser ou non, proches de la maison ou pas….afin de bien réfléchir l’implantation de ces arbres et de ceux que nous voulons déplacer.

Question : en permaculture on conseille, lorsqu’on enlève une plante, de la couper et de laisser sa racine se décomposer dans la terre ; mais quand il s’agit de supprimer des arbres, est-ce conseillé de les couper à ras ? En agriculture conventionnelle et en bio, non.

Comme le mois prochain nous allons commencer les boutures des plants qui fournir la toiture végétale, nous sommes preneurs godets. Pas trop grands, merci ! C’est possible de les laisser à la Biocoop Cosmos à Perpignan (pour Marie Labesse), prévenez-moi quand même.

Nous sommes aussi à la recherche de boutures de plantes grimpantes (ce n’est pas la saison, mais si vous en avez faites au bon moment, proposez !) et de graines d’arbres (dont pêchers, pruniers, et févier d’Amérique) .Nous avons d’assez jolis rameaux de variétés rustiques de pommiers, (dont de la coquette). Nous aimerions être aidées pour nos premières greffes (mars-avril).

 

Partenariats

·        En projets : Sel du Conflent ; et avec un apiculteur amateur.

·        Propositions de coups de main/stages pour la partie montage de l’ossature bois /paille.

·        Jardins : nous avons parfois des demandes pour de la location de jardin ; devons-nous imposer notre orientation vers une approche permacole ? ou tester les 2 systèmes ? est-ce envisageable ?

·        Qui serait intéressé par un stage de greffe ?

 

Nous vous souhaitons de belles fêtes !

Du neuf et du vieux, com dab ...


 

Episode n°4 de la saga de …LA SOURIS VERTE

Décembre 2013.

Meilleurs vœux à vous ! et merci pour tous vos encouragements.

 

Du côté des travaux.

La grue fonctionne, mais elle a peu de force de levage. Malgré tout le sable et le ciment voyagent du bord du terrain jusqu’à la bétonnière posée sur l’emplacement du futur atelier commun. Il a fallu enlever la terre des tranchées qui reposait depuis 6 mois sur l’emplacement de l’atelier et passer beaucoup de temps à étayer les 2 murs à bancher, au nord et au sud…à poser les poutrelles, à fixer les treillis. Le 9 décembre tout n’était pas encore fixé, et pourtant il fallait couler les dalles, celle de l’atelier, celle du passage Nord-Sud, et celle sous le F2. Le banchage des murs a dû être interrompu à cause de la faiblesse du contreventement intérieur du mur nord ; il s’est poursuivi à l’aide de la bétonnière. Encore une semaine de travail en janvier pour terminer ces murs.
 
Dégagement de la terre
 
Contreventement mur sud
Dalle de l'atelier
 
Le mur n'est pas rempli, il faudra continuer à la main
 
Dalle du passage traversant nord-sud 
 
Nous avons fait livrer du bois pour le démarrage de la partie ossature bois en janvier 2014, mais pour la tranche n° 2, nous irons le prendre ailleurs. Délai de livraison, prix de la livraison, qualité de séchage du bois… ; c’est bien joli de vouloir faire local !

 
 
La semaine de Noël n’a pas été de trop pour se remettre de ces durs travaux. Nous prévoyons une petite fête sur le terrain pour marquer la fin – provisoire- de la partie maçonnerie, et le début de la partie plus écologique de la construction.

 

Du côté des jardins                   

Merci pour vos bons conseils suite à nos questions du mois dernier !

Nous avons préparé des godets pour les futures boutures ; rencontré Savéria, du Petit Jardin de Molitg, et regardé sa toiture végétalisée ; nous avons acheté 2 cognassiers et un prunier aux Ets Burri-Grange-Watson ; et projeté 2 journées en mars, avec Juliette Watson, l’une consacrée à l’apprentissage de la taille, l’autre à celle de la greffe. Ces journées sont ouvertes à 7-8 personnes, si cela vous intéresse, contactez-nous.

2 composteurs sont terminés, l’un est déjà à moitié plein (Catherine utilise chez elle des toilettes sèches).

Le dôme est recouvert d’un textile drainant, ce qui n’empêche pas la pluie, mais protège du vent.

 

Du côté administratif.

Nous avons reçu ce mois-ci un prêt de 1000 € d’un particulier. Et nous avons 4 pistes ouvertes à suivre en 2014.

L’association La Souris Verte se voulant un espace d’échanges, nous avons choisi d’adhérer à Selidaire, la plate-forme nationale des Systèmes d’Echanges Locaux. (SEL).

 

Du côté associatif

3 adhérents ont rejoint l’association, nous commençons à penser à une AG début 2014.

 

Partenariats

La SCIC Conflent-Energie s’est constituée ce mois-ci, nous y prendrons une participation.

                                                      

BILANS ANNUELS

2013 a vu le permis de construire attribué, et le démarrage du chantier : fondations et maçonnerie. Nous tournons à 2 salariés, si les finances s’améliorent, il serait souhaitable d’embaucher une 3° personne, et d’investir dans un dumper pour le transport des matériaux, qui pourrait servir pour le chantier mais aussi pour le jardin : en effet nous avons besoin de bras physiques ou mécaniques pour le transport du compost, de la paille, etc... Les accès difficiles au terrain accroissent la pénibilité de toute action. Et les bénévoles ne sont pas nombreux, ni taillables et corvéables ! Du coup, les pommiers n’ont pas reçu tous les soins qu’ils méritaient (compost, paillage, arrosages).

Nous ne sommes pas allés très loin cette année dans la construction d’un bilan prévisionnel, et nous n’avons pas non plus assuré une large diffusion du projet. Grand merci tout de même aux 4 personnes qui nous ont accordé leur confiance sous la forme de prêts ou de dons ! (39200 € réunis). Nous avons plutôt investi notre énergie à l’aménagement du terrain de loisir : clôture, toilettes sèches, installation du dôme… Cela nous a permis d’ouvrir le lieu et faire connaître la dimension associative du projet, surtout aux membres du Sel du Conflent. Nous espérons l’année qui vient, fonctionner avec davantage de personnes intéressées.